DU TEXTE À L'IMAGE

© Stéphan Daigle 2009

Un atelier de sensibilisation et d'exploration destiné aux élèves du secondaire





Dans cet atelier destiné aux élèves du secondaire, Stéphan Daigle présentera une série d’illustrations originales et de reproductions imprimées de ses oeuvres. Il expliquera aux élèves le cheminement creatif qui l’a amené à cette carrière artistique et le cadre de création propre à l'illustration. Il parlera de différentes approches du métier et des techniques utilisées. L'artiste présentera un porte-folio qui peut tenir lieu de site Internet et quelques catalogues promotionnels et revues consacrées à l'illustration. Il fera un survol des outils de promotions proposés aux artistes se consacrant à l'illustration. L'artiste y parlera des divers champs d'utilisation de l'illustration. Stéphan Daigle introduira l’organisme Illustration Québec en expliquant sa fonction dans ce milieu tout en racontant sa participation à sa naissance il y a plus de 25 ans.

Les étudiants seront invités à poser des questions durant toute la présentation.

L'atelier se conclura par l'esquisse d'un projet d'illustration par les étudiants. Le sujet de cette exploration sera basé sur une proposition de l’artiste.

Pour plus d'informations, nous invitons les enseignants à nous contacter à stephandaigle@sympatico.ca ou 450-510-0519.








Atelier Du Texte à L'Image au Collège Letendre à Laval

SUPER! J'AI PEUR!

Un atelier d'Annouchka Gravel Galouchko©2011

L'atelier J’AI PEUR! SUPER! permettra à l’enfant de considérer la souffrance comme une composante positive et créatrice de l’existence. Il est destiné aux élèves du primaire.





Dans le processus d’élaboration de son individualité, l’enfant doit expérimenter sa capacité à transformer le cours de sa vie psychique par sa créativité. Cette expérience fondamentale lui permettra de choisir et d’orienter son existence et de parvenir à son plein épanouissement. Apprendre à transformer une expérience ressentie comme une souffrance en une occasion d’affirmer sa créativité redonne à l’individu le pouvoir sur sa destinée.

Après la lecture par l’artiste de Shô et les dragons d’eau, les élèves sont invités à peindre et à dessiner leurs cauchemars afin de les mettre en lumière et de les exposer au regard des autres. Inspirés par leurs créations, les jeunes sont amenés à parler de leurs mauvais rêves et des émotions qu’ils suscitent. Accompagnés de l’artiste, les participants imaginent ensuite des stratégies afin de transformer les cauchemars de leurs nuits en rêves de leurs jours. À partir du cauchemar décrit initialement, les élèves créent une deuxième œuvre qui met en scène la stratégie imaginée afin de contrer leurs démons.

Pastels gras et crayons-feutres de couleur sur papier cartonné seront utilisés.

L'atelier convient aux enfants de quatre ans et plus.

Les parents, les enseignants ou les responsables devront prévoir une période intense de nettoyage de petites mains à la fin de l'atelier.

Si les lieux le permettent, l'atelier peut recevoir jusqu'à trente participants : parents et enfants confondus. Il peut aussi être donné en classe.

Nous sommes des artistes inscrits au RÉPERTOIRE CULTURE À L'ÉCOLE du MCCCF et du MEQ.

Dessins d'élèves de l'école Au Pied de La Montagne

ARTS VISUELS

© Annouchka Gravel Galouchko 2007
ATELIER SUBVENTIONNÉ PAR LE MCCCF

Cet atelier de sensibilisation au travail d'illustration et à la démarche créatrice est destiné aux élèves du primaire.





Présentation

Peintre, illustratrice et écrivaine pour la jeunesse, Annouchka Gravel Galouchko produit depuis plus de vingt ans une œuvre abondante et variée composée de tableaux, de dessins et de contes destinés à un large public. Elle a illustré ou écrit une douzaine de livres pour la jeunesse, dont plusieurs ont remporté des prix nationaux et internationaux. Une monographie d’une centaine de pages consacrée à son travail de peintre et d’illustratrice, Envol imaginaire, a été publiée en 1998 aux éditions Les 400 coups. Une préface de l’écrivaine Marie-Claire Blais y présente de façon poétique son travail de peintre et d’illustratrice. Ses œuvres peintes font régulièrement l’objet d’expositions au Québec et à l’étranger. Le Musée régional de Vaudreuil-Soulanges, le Centre d'exposition de Repentigny ainsi que le musée de la Gaspésie ont notamment présenté en 2008 et 2009 les illustrations du livre jeunesse The Birdman (éditions Tundra Books, Toronto), réalisées par l’artiste en collaboration avec son conjoint, l’illustrateur Stéphan Daigle. La Maison de la culture de Pointe-aux-Trembles présentera aussi cette exposition en 2110. Ce livre a été mis en nomination pour le Prix du Gouverneur général du Canada en 2007 et a mérité plusieurs autres mentions et prix.

Approche et type d'activités proposées

Les rencontres d’artistes dans les écoles déclenchent toujours une série de questions chez les jeunes qui cherchent à connaître les créateurs de façon plus intime. D’où viennent les idées (parfois folles) et la mystérieuse inspiration de l’artiste? Quels sont les gens et les circonstances qui ont influencé son travail? Qu’aimait faire l’artiste lorsqu’il était enfant? Quels étaient ses livres préférés? Quels conseils pourrait-il donner aux jeunes qui s’intéressent à la création? Quel a été son premier livre publié et comment cela s’est-il passé? Occupe-t-il une pièce particulière pour créer? Comment travaille-t-il? Parmi ses réalisations, quelle est sa préférée?

Annouchka Gravel Galouchko propose de répondre à toutes les questions des élèves dans une ambiance chaleureuse et propice à l’échange : portfolio rempli d’originaux, exemplaires de livres, lecture vivante d’extraits de ses livres, enregistrements de musique qui l’inspire dans son travail, etc. Tant par leur contenu symbolique et philosophique qu’artistique, les contes et les illustrations de l’artiste s’adressent autant aux jeunes adolescents qu’aux enfants.

LA MURALE DE L’ÉCOLE

©Annouchka Gravel Galouchko et Stéphan Daigle 2009

L'atelier LA MURALE À L’ÉCOLE permettra de bâtir l’identité collective dont l’école a besoin ainsi que la solidarité nécessaire à son maintien. Il est destiné à l'école primaire.

L’ART EN JOIE propose aux institutions scolaires l’orchestration et la mise en œuvre de la création d’une murale collective pour encourager le sentiment d’appartenance des élèves à leur école, mettre en évidence les valeurs prônées par celle-ci et créer de la fierté.


Tableau orchestré par Annouchka Gravel Galouchko et Stéphan Daigle. Murale collective appartenant à la collection de la Bibliothèque de Vaudreuil-Dorion


Tableau orchestré par Annouchka Gravel Galouchko et Stéphan Daigle. Murale collective appartenant à la collection de la Bibliothèque de Vaudreuil-Dorion


Tableau orchestré par Annouchka Gravel Galouchko et Stéphan Daigle. Murale collective appartenant à la collection de la Bibliothèque de Vaudreuil-Dorion

L’œuvre collective sollicitera la participation de tous les niveaux académiques de l’école. Après rencontres et discussions avec la direction ou le comité responsable, Annouchka Gravel Galouchko et Stéphan Daigle élaboreront un plan de mise en œuvre qu’ils lui soumettront. Une fois le projet défini et adopté, ils participeront à chaque étape de sa réalisation tout en les supervisant.

Cette activité tout à la fois ludique et génératrice de solidarité se développera sur plusieurs jours en impliquant à chaque étape un groupe d’élèves d’âge différent. Les paramètres techniques dépendront des objectifs et des disponibilités de chaque institution.

LES ÉTAPES

Rencontre de définition de la thématique et de la méthodologie avec la direction ou le comité responsable.

Rencontre de présentation et adoption du projet.

Ateliers avec les différents groupes d’enfants supervisés par les artistes.

Installation du support qui recevra les travaux des enfants et préparation de sa surface.

Assemblage et création de la mise en scène par les artistes.

Présentation de l’œuvre et rencontre avec les artistes lors d’un événement réunissant le personnel, les élèves et leurs parents.

À PROPOS DES ARTISTES

Créateurs d'expérience oeuvrant dans le domaine du livre destiné à la jeunesse depuis 25 ans, Annouchka Gravel Galouchko et Stéphan Daigle connaissent le monde de l'enfance et savent susciter l'énergie créatrice des jeunes en créant des contextes d'expression favorables. Lauréats de prix nationaux et internationaux pour leurs créations ciblant l'enfance, leurs talents artistiques et pédagogiques ne sont plus à démontrer.

TECHNICITÉS

Pour tous les détails techniques qui sont propres à cet atelier, nous vous invitons à nous contacter à stephandaigle@sympatico.ca ou 450.510.0519.

LE MYSTÉRIEUX JARDIN D’EN FACE

©Stéphan Daigle 2009

L'atelier LE MYSTÉRIEUX JARDIN D’EN FACE encouragera l’expression individuelle et collective des différences tout en faisant l’éloge de la nécessaire tolérance. Il est destiné aux élèves du primaire.



Cet atelier est basé sur le livre-disque Le mystérieux jardin d’en face de Chantal Drouin, illustré par Annouchka Gravel Galouchko et Stéphan Daigle et publié chez Les Éditions MusiMagiques inc. en 2007. Le livre peut être commandé directement chez l’éditeur à edmusimagiques@distributel.net ou au 450.455.1523.

L’histoire qui nous est racontée nous parle de Fatima qui était une personne au fort tempérament et qui vivait en solitaire dans la campagne. Étrangement, Fatima avait consacré la plus grande partie de sa vie et de son amour à son jardin. Elle nous parle de monsieur Coucou, un original et son ami d’enfance, qui prend soin du jardin depuis le décès de Fatima. Elle nous parle de Caline, la petite héroïne du récit, qui démontre elle aussi sa différence par un caractère très affirmé.

Les trois figures autour duquel tourne le récit sont donc des personnes qu’on étiquetterait comme « différentes » ou hors de l’ordinaire, chacune à sa façon. Et le mystérieux jardin d’en face se révèle finalement être une représentation de l’autre.



PRÉPARATION À L’ATELIER

L’enseignant(e) aura présenté le livre, proposé une écoute du CD et/ou lu le livre en classe, discuté avec ses élèves du texte et de ses illustrations. Cela aura mis en lumière la thématique de la différence qu’ils pourront discuter en soulevant ces questions :
En quoi consiste le fait d’être « différent »?
Pourquoi nous moquons-nous de ceux qui sont différents?
Y a-t-il un avantage à rejeter quelqu’un?
Avons-nous peur de la différence et pourquoi?
Connaissons-nous des personnes « différentes »?
Qu’avons-nous de commun avec ces personnes?
Si vous étiez rejeté par les autres : comment vous sentiriez-vous?
Ne sommes-nous pas tous différents de toutes sortes de manières?
Les différences peuvent-elles nous enrichir collectivement?

Après ces discussions, chacun devra définir chez lui une caractéristique qui le rend différent des autres élèves de sa classe.



L’ATELIER

Lors de l’atelier, les enfants seront invités à créer une représentation d'eux-même, tout soulignant ce en quoi ils se voient différents de leurs camarades.

Une fois les oeuvres terminés, les élèves pourraient les fixer sur un panneau représentant la cour de leur école; panneau qu’ils réaliseraient en collaboration avec l’artiste. Ils y illustreraient des scénarios de situations où la tendance à l’exclusion ou à la ségrégation est corrigée que les enfants proposeraient. Les enfants pourraient y ajouter des phylactères (traitées séparément et corrigées par l’enseignant(e)) pour compléter le sens de leurs mises en scène.

Une fois leur œuvre collective terminée, cette murale pourra animer les corridors de l’école tout en faisant la promotion de la tolérance dans ses murs.



À LA SUITE DE l’ATELIER

On peut imaginer à la suite, une composition ou un travail donné aux élèves sur le sujet de la différence et des sentiments qu’elle suscite, ou encore la création d’une pièce de théâtre scénarisée par les enfants et présentée aux autres élèves de l’école autour des thèmes de l’expression de la différence et de l’éloge de la tolérance.

TECHNICITÉS

Pour tous les détails techniques qui sont propres à cet atelier, nous vous invitons à nous contacter à stephandaigle@sympatico.ca ou 450.510.0519.

L'ATELIER DES OISEAUX

©Stéphan Daigle 2009






THE BIRDMAN written by Veronika Martenova Charles and illustrated by Annouchka Gravel Galouchko and Stéphan Daigle
Published by TUNDRA BOOKS 2006

L’ATELIER DES OISEAUX initiera à la poésie et à l’art pictural tout en amenant les enfants à reconnaître, à respecter et à affirmer leurs aspirations profondes.Il est destiné aux élèves du premier cycle du primaire.

Les deux artistes de L'ART EN JOIE ont réalisé que la thématique des oiseaux était récurrente dans leurs oeuvres depuis plus de vingt ans. Une exposition commune titrée LES OISEAUX et dans un format plus important L'ESPRIT DE L'OISEAU / ICARE DEVIENT PHÉNIX voyage actuellement aux Québec.

Pour faire le portrait d'un oiseau

Peindre d'abord une cage

avec une porte ouverte

peindre ensuite

quelque chose de joli

quelque chose de simple

quelque chose de beau

quelque chose d'utile

pour l'oiseau

placer ensuite la toile contre un arbre

dans un jardin

dans un bois
ou dans une forêt

se cacher derrière l'arbre

sans rien dire

sans bouger...

Parfois l'oiseau arrive vite

mais il peut aussi mettre de longues années

avant de se décider

Ne pas se décourager

attendre

attendre s'il le faut pendant des années

la vitesse ou la lenteur de l'arrivée de l'oiseau

n'ayant aucun rapport

avec la réussite du tableau

Quand l'oiseau arrive

s'il arrive

observer le plus profond silence

attendre que l'oiseau entre dans la cage

et quand il est entré

fermer doucement la porte avec le pinceau

puis

effacer un à un tous les barreaux

en ayant soin de ne toucher aucune des plumes de l'oiseau

Faire ensuite le portrait de l'arbre

en choisissant la plus belle de ses branches

pour l'oiseau

peindre aussi le vert feuillage et la fraîcheur du vent

la poussière du soleil

et le bruit des bêtes de l'herbe dans la chaleur de l'été

et puis attendre que l'oiseau se décide à chanter

Si l'oiseau ne chante pas

C'est mauvais signe

signe que le tableau est mauvais

mais s'il chante c'est bon signe

signe que vous pouvez signer

Alors vous arrachez tout doucment

une des plumes de l'oiseau

et vous écrivez votre nom dans un coin du tableau.

Jacques Prévert


L'atelier au Musée de la Gaspésie proposant des réalisations en 2 dimensions


Annouchka et Stéphan ont donné l'atelier des Oiseaux lors de leur exposition L'ESPRIT DE L'OISEAU / ICARE DEVIENT PHÉNIX, regroupant plus de 100 tableaux au Musée de la Gaspésie









L’atelier des oiseaux

Après lecture de ce très beau poème de Jacques Prévert, l'artiste animateur de l’atelier présentera aux enfants participants une collection de reproductions de ses oeuvres et de celles de Annouchka Gravel Galouchko représentant des oiseaux. Celle-ci sera présentée sur les murs du local de l’activité comme une exposition accrochée aux cimaises d’une galerie ou d’un musée.

Inspirés par ce merveilleux poème et par les reproductions d’oeuvres exposées, les enfants seront invités à créer un oiseau à leur image tout en empruntant à leurs guises dans les oeuvres qui resteront sous leurs yeux.

Les élèves pourront utiliser différentes techniques et travailler en 2 ou 3 dimensions. Sculpture de papier découpé, mobile, assemblage, structure de cure-pipe, collage, dessin et peinture pourront être réalisés par les enfants.

L'artiste guidera les jeunes dans l’élaboration de leurs créations.


L'atelier familial au Parc Valois de Vaudreuil-Dorion proposant des réalisations en 3 dimensions

LE MYSTÈRE DE L’ÎLE AUX ÉPICES

© Annouchka Gravel Galouchko et Stéphan Daigle 2009

L'atelier LE MYSTÈRE E L’ÎLE AUX ÉPICES entraînera une réflexion sur la générosité et la compassion en encourageant le développement de ces essentielles qualités de coeur. Il est destiné aux élèves du primaire.



Cet atelier se base sur l’album Le mystère de l’île aux épices de Ricardo Keens-Douglas, illustré par Annouchka Gravel-Galouchko et publié chez Annick Press, Toronto en 1992.

Dans ce très joli conte de l’île de Grenade, des enfants font la découverte de la beauté du cœur : cette beauté qui est au-delà des apparences. Aglo, un gamin sensible et ouvert, se lie d’amitié avec une vieille dame farouche qui lui fait découvrir un monde de don et de beauté. Pétale, son amie, communie à celle-ci par sa générosité d’âme.

Nos enfants y découvriront des valeurs souvent absentes de l’environnement médiatique où ils sont immergés fréquemment.

Suite à la lecture du conte par l’enseignant(e) en classe et à une discussion sur son thème, l’atelier invitera les enfants à réfléchir sur ce que représente la princesse muscade dans le conte. L’atelier leur proposera d’illustrer d’une façon différente et originale cette figure emblématique sous une forme correspondant à leur sensibilité et à leur compréhension.

Contactez-nous à info@annouchka.ca ou 450-510-0519 pour plus d'informations.

LA VITRINE JEUNESSE

Le mystère de l'île aux épices
Richardo Keens-Douglas, illustré par Annouchka Galouchko, Ed. Annick Press

À mille lieux des schèmes "politically correct" indispensables jusque dans les biberons des nouveaux-nés, les légendes des Caraïbes s'inspirent essentiellement du rêve. Dans le rêve s'inscrit une morale qui répond à un humanisme oublié dans nos grandes cités. Aglo et Pétale vivent dans l'île aux Épices, Grenade, domaine d'une vieille dame d'une princesse appelée "Muscade". Si tous les habitants veulent la voir parce que ses cheveux s'ébouriffent dans des perles de diamant, seuls les yeux du coeur risquent de l'apercevoir. Annouchka Galouchko qui a vécu longtemps au Moyen-Orient a parfaitement su adapter l'imaginaire oriental à la graphie naïve commune aux îles de la Caraïbe. Un dessin très coloré aux traits courbés sur un fond aux teintes diffuses et vaporisées. Les illustrations nous font faire connaissance avec des personnages mi-homme mi-loup, des rayons de soleil escargots et des oiseaux-mangues. Un voyage poétique qui ne plaira pas seulement aux petits.

Pascale Pontoreau

LES VEILLEUSES

© Annouchka Gravel Galouchko & Stéphan Daigle 2011
Un atelier inspiré de l'album Shô et les dragons d'eau.

L'atelier LES VEILLEUSES permettra à l’enfant de créer son propre réconfort face à ses peurs nocturnes. L’enfant se prendra ainsi en charge et aura acquis le pouvoir d’inventer les outils nécessaires à son équilibre et son bien-être. Il est destiné aux élèves du primaire.



Les cauchemars font partie de l'enfance et les peurs qu'ils soulèvent éclairent souvent ceux qui en ont la responsabilité de leur vie psychique. Depuis la nuit des temps, les petits (et parfois les grands) ont besoin d'être rassurés par une présence lumineuse. Ainsi, ma grand-mère, suivant la tradition orthodoxe russe, avait accroché dans sa maison une icône de Marie qui était illuminée jours et nuits par un lampion. Ce tableau de "La Vierge à l'enfant" procurait un peu de sérénité à ma baba : elle qui avait été marquée si durement par les guerres. Il s'agira donc, dans cet atelier, de réinventer une vieille tradition humaine qui consiste à rassurer les dormeurs par un accompagnement émotionnel qui les apaisera.

L'atelier que je propose est tout simple et, je crois, efficace. L'enfant, lors de l'atelier, crée sa propre veilleuse qui deviendra le gardien ou la gardienne de ses nuits. L'enfant suit son intuition et parfois sa tradition. Le gardien de sa nuit pourra tout aussi bien avoir la forme d'un chien, d'une fée, de Krishna, de sa mère ou d'un ange!

Il est facile de se procurer à petit coût une veilleuse dans une solderie ou un magasin à 1$. Pour tous les détails techniques relatifs à l'atelier, nous invitons les enseignantes et enseignants à nous contacter à annouchka.galouchko@sympatico.ca ou 450.510.0519.

Les veilleuses de l'atelier familial dans le cadre du FESTIVAL LES PETITS BONHEURS à Montréal

LES SACS À CAUCHEMARS

© Annouchka Gravel Galouchko 2009

LA JOIE DE CRÉER

L'atelier LES SACS À CAUCHEMARS permettra à l’enfant d’extérioriser et de prendre en charge sa vie psychique tout en relativisant ses expériences. Il est destiné aux élèves du premier cycle du primaire.



Un atelier proposé par l'auteure-illustratrice Annouchka Gravel Galouchko inspiré par son album jeunesse Shô et les dragons d’eau.



Sac à cauchemar de Ryan (7 ans)



Sac à cauchemar de Justin (8 ans)



Sac à récolter des rêves de Ioula (6 ans)



Sac à cauchemar de Cathy (8 ans)



Le mauvais rêve de Sevie (7 ans)



Sacha sort de sa nuit (8 ans)


Atelier familial LES SACS À CAUCHEMARS à la bibliothèque de Vaudreuil-Dorion




















INTRODUCTION

L'être humain, artiste ou non, depuis la nuit des temps, ressent le besoin de s'exprimer et de créer. Dans ce mouvement de production créatrice, il peut retrouver son équilibre et apprendre à se connaître.

Pour avoir donner plusieurs fois cet atelier, j'ai constaté que bien souvent les enfants étaient davantage marqués par la violence à la télévision, au cinéma et dans les jeux vidéo que par des situations auxquelles ils ont été réellement confrontés. Cela revient à dire que la nécessité d'un tel atelier pour permettre aux enfants d'extérioriser leurs angoisses est plus qu'évidente.

L'atelier que j'offre s'adresse aux enfants de maternelle à la quatrième année. L’enseignant(e) devra avoir, au préalable, lu aux enfants l'histoire de Shô et les dragons d'eau.

Préparation de la classe

Une série d'illustrations originales que j'ai créées afin d'illustrer des albums jeunesse sont disposées autour de la classe. Les livres que j'ai illustrés ou écrits sont également exposés sur une table. Les enfants, entourés de nombreux tableaux et livres, sont au coeur d'une véritable exposition. Ils découvrent les oeuvres originales et les imprimés.

Tout au long du déroulement de leur activité, les tableaux seront présents, non comme des modèles à recopier, mais plutôt comme des manifestations stimulantes de la vie créatrice. Peu avant la fin de leur activité, je retirerai mes illustrations afin de céder la place aux oeuvres des artistes en herbe.

Déroulement de l'activité

En un premier temps, les élèves sont invités à replonger dans l'histoire de Shô par le biais de deux illustrations originales que je leur présente. Ils sont conviés à exprimer ce qui a retenu leur attention, à poser des questions sur la signification des éléments symboliques et à commenter les illustrations représentant des moments clefs de l'histoire.

En un second temps, je présente aux enfants le coeur de mon activité en leur proposant de décorer un sac en papier. Ce précieux sac, transformé en réceptacle de leurs émotions, permettra aux élèves de récolter par la suite, leurs rêves, peurs, cauchemars et pensées, sous la forme de dessins, de mots ou d'histoires. Il n'y a pas de consigne ou de sujet particulier à suivre quant à l'exécution de leur travail. La liberté d'expression est ici encouragée sans contraintes techniques. Les enfants devront seulement se rappeler que le sac en papier qu'ils décorent, servira d'écrin à leur vie intérieure.



En un troisième temps, les enfants pourront faire sécher et exposer leurs travaux autour de la classe. Ils seront à leur tour les artistes en exposition.

Comme la création des sacs est le début d'un processus, l'atelier pourra donc être poursuivi par le professeur et les enfants. Ils auront la possibilité, tout au long de l'année, de sortir de leur sac un cauchemar, un dessin ou un écrit significatif et de le partager avec la classe. Le but de cette activité est d'extérioriser ses émotions et de les partager. Cela permettra aux enfants d'apprivoiser certaines émotions, dont la peur.

Tout le matériel est fourni par L'ART EN JOIE pour la série des ateliers de LA JOIE DE CRÉER. Il vous suffit d'avoir un lieu, des tables, des chaises... et un public, bien entendu! Contactez-nous à L'ART EN JOIE pour connaître nos tarifs.


À propos de Shô et les dragons d'eau

Lauréat de nombreux prix nationaux et internationaux depuis 1995, Shô et les dragons d'eau est devenu un classique de la littérature enfantine dans plusieurs pays.

Ce conte met en scène des éléments de la vie psychique si profonds et importants pour moi que ce récit s'est poursuivi dans l'écrit. Il a pris la forme d'un roman jeunesse titré Les cerfs-volants ensorcelés, publié chez Leméac en 2004. Ce conte est un hommage au maître Zen, maintenant décédé, qui nous enseigna de tout son être, de toute sa moelle... La saga se poursuit désormais, sous mes mains, et prend la forme d'un roman adulte dont le titre provisoire est Chimères et papillons.

Shô et les dragons d'eau a été publié par Annick Press et peut être aisément commandé chez votre libraire.

TECHNICITÉS

Pour tous les détails techniques qui sont propres à cet atelier, nous vous invitons à nous contacter à annouchka.galouchko@sympatico.ca ou 450.510.0519.




SHÔ ET LES DRAGONS D'EAU DANS LES ÉCOLES ET DANS LES CLINIQUES

La Presse, Montréal, dimanche 1er juin 1997

OUBLIER OU EXPRIMER SA SOUFFRANCE?
Carole Thibaudeau

Dans les écoles, l'art-thérapie vise à créer un lieu pour parler, de façon directe ou indirectement (par le biais d'un conte), de son expérience.
Les arts-thérapeutes de l'équipe de psychiatrie transculturelle de l'Hôpital de Montréal pour enfants y travaillent de deux façons. La première consiste à demander aux enfants d'exprimer, verbalement et au moyen d'un dessin, l'histoire d'un personnage qui émigre, en quatre étapes : la vie dans le pays d'origine, le voyage, la vie dans le pays d'accueil et l'avenir du personnage.
Ce jeu s'intitule : « Le voyage de... » Il vise à travailler un aspect stratégique de la vulnérabilité ou de la protection d'un immigrant : sa capacité de créer un pont entre le passé et le futur, en donnant un sens à l'expérience vécue.
La deuxième approche consiste à utiliser comme point de départ un conte très riche en symboles comme le conte Shô et les dragons d'eau, l'histoire d'une petite fille aux dons exceptionnels qui vit dans un village de pêcheurs japonais.
Dans ce village, les habitants n'ont plus rien à manger, car ils ont l'habitude de jeter leurs cauchemars dans la mer. Ces derniers deviennent des monstres qui engloutissent les pêcheurs et leurs barques, en plus de vider la mer de tous ses poissons.
Consultée, la petite Shô exhorte les habitants à ne plus jeter leurs cauchemars dans la mer (symbole de l'inconscient en psychanalyse), mais plutôt d'en faire des jeux et de les envoyer dans le ciel, car il est bien connu que les monstres (nos peurs) détestent la lumière (le conscient). Telle est l'origine des cerfs-volant.

« À peu près tous les pays ont des traditions pour exorciser leurs monstres, dit la psychiatre de l'équipe, docteur Cécile Rousseau. L'Halloween, par exemple, est l'occasion d'apprivoiser collectivement notre peur des squelettes, des sorcières, etc. »
« Avec l'expérience, on a eu l'idée de travailler avec les enfants les mythes de leur pays d'origine, relate l'art-thérapeute Louise Lacroix. Et on suggère aux enfants de demander à leurs parents et à leurs grands-parents quelles histoires on leur racontait quand ils étaient petits.»
Cet hiver, deux écoles de la CECM ont reçu la visite des arts-thérapeutes. Au rythme d'une visite par semaine, le temps de huit à dix visites, on a fait dessiner aux enfants le voyage de... et le conte de Shô et les dragons d'eau.
« Les enfants ont adoré ça », dit Mme Lacroix.

Shô et les dragons d'eau, Annouchka Gravel Galouchko, auteure et illustratrice. Éditions Annick, Toronto, New York, 1995